La dolce vita
Christophe
Tous les soirs sans fin, je trainais sur ma vespa.
Dans mon gilet de satin, c'etait la dolce vita.
Je cherchais l'aventure jusqu'au petit matin.
Je me prenais pour Ben-Ur en conduisant d'une main.
Mais je t'ai rencontree, et puis tout a change.
Le piege etait facile, tu es tombee dans mes bras.
On se promenait en ville, c'etait la dolce vita.
Et cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon
smoking
blanc casse.
Ne pouvait pas me blaser, meme dans l'obscurite.
Je te revois encore.
Elsa, Elsa, je ne t'oublie pas.
Elsa.
Pourquoi es-tu partie? Je n'ai rien compris.
J'ai longtemps cherche, la nuit a te remplacer,
et pour quelques heures parfois c'etait la dolce vita.
Mais cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon
smoking
blanc casse
Je ne l'ai jamais retrouvee.
Le soleil decline
sur ma memoire en ruine.
Tous les soirs sans fin, je traine un vieux d?sarroi,
dans mon gilet de chagrin, loin de la dolce vita.
Et cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon
smoking
blanc casse,
je voudrais l'oublier. Mais dans mes reves casses,
je te revois encore.
Elsa, Elsa. Tu es toujours la.
Elsa. Elsa.