Fuiste Tú (part. Gaby Moreno)

C'était toi
T'avoir, c'était une photo de toi dans mon portefeuille
Un baiser et te voir petit sur la route
Ce qui était à toi, c'était l'intermittence et la mélancolie
Ce qui était à moi, c'était d'accepter tout parce que je t'aimais
Te voir arriver, c'était la lumière, te voir partir, un blues

C'était toi
Pas besoin de dire qu'il y a trop de choses à dire
Soit tu apprends à aimer l'épine, soit tu n'acceptes pas les roses
Je ne t'ai jamais dit de mensonge ni inventé de chantage
Les nuages gris font aussi partie du paysage
Et ne me regarde pas comme ça, si quelqu'un est coupable ici, c'était toi

Comme c'était facile de toucher le ciel la première fois
Quand les baisers étaient le moteur de départ
Qui a allumé la lumière qui aujourd'hui s'éteint
C'est ainsi que l'amour se déguise pour son propre intérêt
Acceptant tout, sans poser de questions
Et laissant au temps le coup fatal

Rien d'autre à dire
Il ne reste qu'à insister
Dis-le

C'était toi
Le néon du quartier sait que je suis si fatiguée
Il m'a vue marcher pieds nus à l'aube
Je suis entre celui que je suis et celui que tu voudrais
Désirant me réveiller, pensant comme je ne voudrais pas
Et ne me regarde pas comme ça, si quelqu'un est coupable ici, c'était toi

Comme c'était facile de toucher le ciel la première fois
Quand les baisers étaient le moteur de départ
Qui a allumé la lumière qui aujourd'hui s'éteint
C'est ainsi que l'amour se déguise pour son propre intérêt
Acceptant tout, sans poser de questions
Et laissant au temps le coup fatal

Rien d'autre à dire (rien d'autre à dire)
Il ne reste qu'à insister
C'était toi

Comme c'était facile de toucher le ciel la première fois
Quand les baisers étaient le moteur de départ
Qui a allumé la lumière qui aujourd'hui s'éteint
C'est ainsi que l'amour se déguise pour son propre intérêt
Acceptant tout, sans poser de questions
Et laissant au temps le coup fatal

Rien d'autre à dire
Si tu veux insister
C'était toi