Baciami Baciami

À la fin des comptes, on vit en cherchant
Un peu d'ombre dans le jour le plus long de l'année
Une raison d'être triste de temps en temps
Une excuse pour ne pas voir où on tombe

Mais il y a une partie de nous laissée à moitié
Qui ne s'en va pas, même si tu la confonds
Avec toute l'ennui et tu ne te souviens pas qu'on est juste
Des ombres chinoises sur le plafond
Et bonne nuit, je ne sais pas le dire
Alors embrasse-moi, embrasse-moi doucement
Dans ce train qui part, qui s'en va loin
Et si ton cœur vaut comme Milan
Je prends une minute et le reste on verra

Alors embrasse-moi, jette-moi sur le canapé
Et va te faire foutre à ceux qui ne disent pas je t'aime
Et mon cœur applaudit comme un stade
Je résiste encore une minute et le reste on verra

À la fin, si on est heureux, c'est par erreur
Alors que les jours passent, quel froid et quel chaud
C'est la force qui remplit les sacs de vent
Qui me garde ici avec toi, depuis le premier moment

Mais il y a une partie de nous laissée à moitié
Qui ne s'en va pas, même si tu la confonds
Avec toute l'ennui et tu ne te souviens pas qu'on est au lit
Et tu t'endors et je reste éveillé, il est minuit, je ne me tais pas
Alors embrasse-moi, embrasse-moi doucement
Dans ce train qui part, qui s'en va loin
Et si ton cœur vaut comme Milan
Je prends une minute et le reste on verra

Alors embrasse-moi, jette-moi sur le canapé
Et va te faire foutre à ceux qui ne disent pas je t'aime
Et mon cœur applaudit comme un stade
Je résiste encore une minute et le reste on verra

Mais il y a une partie de toi
Que je ne connaîtrai jamais
Comme la Lune des Pink Floyd
Comme la tête que tu fais

Les yeux fermés, si tu m'embrasses, tu oublies où on était
Dans ce train qui part et s'en va loin
Et si ton cœur vaut comme Milan
Je prends une minute et le reste on verra

Alors embrasse-moi, jette-moi sur le canapé
Et va te faire foutre à ceux qui ne disent pas je t'aime
Et mon cœur applaudit comme un stade
Je résiste encore une minute et le reste on verra

Encore une minute et le reste on verra