Reila
the GazettE
Reila
Reila
Depuis qu'on s'est rencontrés, combien de blessures avons-nous partagées ?
Combien de fois nous sommes-nous soutenus ?
Quand tu es en galère, j'aurais voulu que tu me le dises,
Plutôt qu'à quiconque d'autre, juste à moi.
La vérité s'imprime dans mes yeux,
Toi, silencieuse et immobile, tu ne penses à rien.
Pas besoin de raison,
Rends-moi juste la personne que tu étais.
Toi, devenue vide, bien plus que moi,
À quel point ça doit être douloureux ?
Rien n'a encore commencé,
Je n'ai même pas pu te dire ces mots, où es-tu ?
Reila,
Même si j'appelle ton nom,
Cette voix ne te parvient pas.
Reila,
Ouvre les yeux et montre-moi que c'est un mensonge en riant.
Où allons-nous demain ?
Si tu le souhaites, j'irai partout avec toi.
Tu es toujours comme ça, tu t'éloignes,
Comme si tu partais quelque part.
Tu me laisses encore, courant seule,
Déjà inaccessibles, déjà inaccessibles.
Je t'ai enfin retrouvée,
Tout ce que j'avais retenu déborde,
Se transforme en larmes et s'échappe.
Reila,
Ces mots que je n'ai pas pu dire,
Reila,
Je te les chante ici et maintenant.
Reila,
Je t'aime plus que quiconque.
Reila,
Je t'aime. Je t'aime.
La chambre où nous étions est toujours la même,
Sans verrou,
Pour que tu puisses revenir quand tu veux.
Je t'attendrai toujours, je le sais,
Mais je peux encore voir ton ombre ouvrir la porte.
Demain, tu reviendras sûrement, n'est-ce pas ?