Venezuela Llora

Venezuela pleure, ses enfants s'entretuent...
Venezuela pleure, on est en train de la détruire...

EH MOI!.. Je suis vraiment peiné par cette situation,
tout ce qui se passe affecte ma nation.
Écoute ce que j'ai dans le cœur, je te l'apporte,
a l'endroit où je suis, il n'y a plus personne pour me remonter.
Regarde où tu es, là où j'ai été un jour, mais souviens-toi
que celui qui est en bas finira par remonter ! Plus haut, encore plus haut, là où ton esprit
imagine l'inspiration divine, l'adrénaline qui monte...

Il existe un mouvement, des cultures et des refuges.
Il y a aussi l'envie, le côté cruel et sale.
Ce pays a tant à offrir, il mérite qu'en ce
moment, personne ne parte.
Tous les jours où je m'arrête, je pense à mon pays,
rappelez-vous que vous, comme moi, sommes nés ici, alors pourquoi faire semblant ?
Pourquoi le maltraiter ? En le salissant, en le tachant, tu
ne vois pas que se battre, voler et tuer finit toujours par l'étouffer !
Maintenant, tous les rôles de ce moment sont inversés,
celui qui doit faire le bien fait maintenant le mal, et plus perverti.
N'importe quel frère se tire sur sa sœur comme si c'était marrant,
un petit gamin te met un coup de couteau comme si tu n'avais pas beaucoup vécu.
Il n'y a pas de respect, c'est la Zone Rouge à toute heure,
et maintenant, à cause de nous, Venezuela pleure !...

Venezuela pleure, ses enfants s'entretuent,
Venezuela pleure, on est en train de la détruire...

En réalité, je ne suis pas un saint, mais ça me fait mal ce qui se passe,
je ne comprends pas pourquoi tant de morts ni sur quoi ils se basent.
Tant d'enfants sans famille qui luttent pour survivre,
tentant de vivre, mais traités comme de la salive !
Avoir de la pitié pour eux ne sert à rien, ni les
regarder dans leur vie calcinée.
Le chômage augmente, l'ambition, la faim ! La mer qui était
bleue est maintenant rouge à cause du sang, tout le sang versé par des gens
innocents, la mort devient quelque chose de banal et courant.
L'ambiance est froide, on perd la chaleur humaine.
Le mal de la mère pour ses enfants, et ils s'entretuent entre frères, la
police est malandro, le malandro est policier ! On est piégés
ici, il n'y a plus de sortie, si tu déplais à quelqu'un, il te tue sans pitié,
la voie n'a pas d'horaire, c'est une meurtrière sans cruauté...

Venezuela était en deuil un 15 décembre, la nature a détruit
beaucoup de maisons, beaucoup de gens, mais on a prouvé
qu'on peut avancer, si on était frères à ce moment-là,
maintenant brillons comme des diamants !

Venezuela pleure, ses enfants s'entretuent...
Venezuela pleure, on est en train de la détruire...

Guerrila Seca lançant un appel, ici on se bat pour
Venezuela, on va y arriver, on va avancer, car en réalité
on peut, ne laissons pas Venezuela mourir et nous échapper des
mains... Guerrila Seca de tout cœur........