FUE
Manuel Carrasco
C'ÉTAIT
C'est parce que tu ne brûles pas que je ne te vois pas
C'était un drame, la teinture pour cheveux
C'est que je ne peux pas le faire et tu n'oses pas
C'était la fin merdique de cette série
C'était le chat complice sur le toit
C'était : Je ne te grifferai pas si tu m'écoutes
C'était le rire complet de cette photo
C'est qu'en le répétant, nous étions déjà différents
Et c'est ce que je te dois et ce que tu me dois
Et c'était un combat nul entre quatre murs
C'était un sentiment de solitude d'être avec toi
Les coups de feu ont été tirés sans raison
C'était la plaie ouverte sans consolation
C'était : Ne me tue plus avec un "je t'aime"
C'était : Tu ne te soucies plus assez de moi
C'était : je suis en train de mourir, qui me comprend ?
C'était le silence hurlant de la chambre
C'était la vie idyllique des autres
C'était le numéro mis dans cette poche
C'était le début, le jeu de ces enfants
C'était le rire idiot des amoureux
J'aimerais pouvoir être comme avant
C'était ça, sur la terrasse, en train de bronzer
Mon cœur était couvert de glace
C'est que ma guitare savait aussi
Que si je te mentionnais, ça me ferait mal
Et c'était croire que le temps arrangerait les choses
Et c'est parce que, par-dessus tout, je t'aimais
C'était un sentiment de solitude d'être avec toi
Les coups de feu ont été tirés sans raison
C'était la plaie ouverte sans consolation
C'était : Ne me tue plus avec un "je t'aime"
C'était : Tu ne te soucies plus assez de moi
C'était : je suis en train de mourir, qui me comprend ?
C'était le silence hurlant de la chambre
C'était la vie idyllique des autres
C'était la signature de baisers sans contrat (c'était)
C'était les mensonges dans les chaussures (c'était le cas)
C'était les vagues qui dans leur dérive (étaient)
Même si tu ne le veux pas, il se brise sur le rivage
Et c'est que je ne pouvais pas et je voulais le faire
Et c'est comme si tu sentais qu'il était mort
Et c'est ainsi que, si en rêvant j'ouvrais mes ailes
C'est parce que, dans le rêve, tu étais toujours là
C'était la bouteille ouverte qui fermait les blessures
C'était comme boire la vie elle-même de tes lèvres
C'était eux deux, dans la voiture, sans destination
Essayer de nous retrouver sur le chemin
C'était un sentiment de solitude d'être avec toi
Les coups de feu ont été tirés sans raison
C'était la plaie ouverte sans consolation
C'était : Ne me tue plus avec un "je t'aime"
C'était : Tu ne te soucies plus assez de moi
C'était : je suis en train de mourir, qui me comprend ?
C'était le silence hurlant de la chambre
C'était la vie idyllique des autres
Et c'était
Et c'était
Et c'était
Et c'était
Et c'était
Et c'était, et c'était
Et c'était
C'était un sentiment de solitude d'être avec toi