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Mina
Emporte-toi
Et pendant que cette cigarette brûle lentement
Je suis assise ici, je ne suis pas pressée,
Je t'écoute, dis-moi, c'est comme la dernière fois
On fait la paix au lit et pas dans nos têtes,
Quiconque nous entendrait dans cette discussion
Dirait qu'elle est idiote mais lui quel grand con.
Oh, combien de mensonges tu m'as dits, où t'ai-je trouvé,
Quel jour maudit t'ai-je rencontré,
Tu sais que si je te regarde maintenant, tu ne me plais plus
Rends-moi mes clés, oublie mes baisers,
Je ne veux même plus toucher les draps
Où tu t'es allongé, où tu te sens fort.
Que reste-t-il à dire, que reste-t-il à faire.
Nous sommes deux cœurs touchés par le même mal.
Il n'y a rien à dire, plus rien à faire.
Emporte tes valises, ton derrière rond, tes cafés.
Emporte les fleurs en plastique, ta tête, ta jalousie,
Va-t'en, éloigne-toi de moi.
Emporte tout cet amour qui n'a jamais été de l'amour.
Et pendant que cette cigarette brûle lentement
Je souris, je fais semblant et je t'accompagne à la porte,
Je lis dans tes yeux Désolé encore une fois
Puis ton dos s'éloigne juste ce qu'il faut
Ainsi je te vois partir sur ces escaliers
De cet amour abstrait, de ce même mal, que tu me fais.
Que reste-t-il à dire, que reste-t-il à faire.
Nous sommes deux cœurs touchés par le même mal.
Il n'y a rien à dire, plus rien à faire.
Emporte tes valises, ton derrière rond, tes cafés.
Emporte les fleurs en plastique, ta tête, ta jalousie,
Va-t'en, éloigne-toi de moi.
Emporte tout cet amour qui n'a jamais été de l'amour.
Emporte-toi
Emporte-toi
Va-t'en, éloigne-toi de moi.
Et pendant que cette cigarette brûle lentement
Je suis assise ici, je ne suis pas pressée.