Calabria Mia
Mino Reitano
Ma Calabre
Ma Calabre,
les meilleurs enfants sont partis là-bas
pour faire fortune avec des chaînes ou à pied
et toi tu es restée dans ces quatre murs.
Ma Calabre !
Ma Calabre,
ici même les rivières se sont asséchées
et ne restent que des pleurs et des fleurs,
notre chagrin va finir à la mer.
Ma Calabre !
Ma Calabre,
ous sommes malades d'amour,
ous sommes malades.
Comme ces mandolines et ces guitares
pleurent ce cœur de nostalgie,
pleurent pour toi, ma Calabre.
Pleure ce cœur de nostalgie,
pleure pour toi, ma Calabre.
Maman,
maman prie toujours la Madone
qu'elle veuille de ses enfants dans sa terre.
Et elle prie, et elle prie, et le cœur pleure et souffre,
mais s'il y a du travail, ce fils revient.
Ma Calabre,
ous sommes malades d'amour,
ous sommes malades.
Comme ces mandolines et ces guitares
pleurent ce cœur de nostalgie,
pleurent pour toi, ma Calabre.
Eh, ce cœur pleure toujours
pleure toujours de nostalgie.
Oui maman, je suis ici loin mais
je t'écris cette lettre pour...
te dire que je vais bien, je vais bien,
et il y a tous tes concitoyens ici,
ous sommes toujours unis maman.
C'est beau mais je suis loin
et j'ai de la nostalgie maman,
et ce cœur pleure toujours
et pleure toujours maman,
pleure toujours de nostalgie.
Oh, ma maman !
Eh, paysan, paysan, paysan...
Ma Calabre !!