Rmadi
Muslim
Rmadi
Mon feu et mon gris
Ma récolte et ma moisson
Je saigne et je suis le bourreau
Ma blessure et mon encre
Ma tristesse et mon cœur
Je me suis rapproché et ça a empiré
C'étaient mes rêves
Un tapis et rien devant moi
Ils se sont envolés comme des colombes
Et ils ne m'ont pas rendu mon salut
J'ai rassemblé mes débris
Avec lesquels j'ai construit mes idoles
Et j'ai marché dans mon obscurité
Seul dans ma foule
Parmi les gens, je suis seul
Je ne comprends même plus ma langue
Je suis dans mon miroir, à l'extérieur
Je suis à l'aise dans mon supplice
Et je rajoute du poison dans ma boisson
Je suis celui dont la guerre dans le cœur est un désastre et l'esprit un terroriste
Et prie, ô maman
Pour que le mal s'en aille
Tu es la lumière qui me reste et le reste n'est que ténèbres
Et mon cœur, ô maman, mon cœur est un massacre
Et des sentiments traîtres, chaque fois un calvaire
Mon feu et mon gris
Ma récolte et ma moisson
Je saigne et je suis le bourreau
Ma blessure et mon encre
Ma tristesse et mon cœur
Je me suis rapproché et ça a empiré
C'étaient mes rêves
Un tapis et rien devant moi
Ils se sont envolés comme des colombes
Et ils ne m'ont pas rendu mon salut
J'ai rassemblé mes débris
Avec lesquels j'ai construit mes idoles
Et j'ai marché dans mon obscurité
Seul dans ma foule
Je suis l'oiseau qui a plié ses ailes
Je suis le prisonnier qui ne veut pas libérer sa liberté
Je suis le blessé qui se délecte de ses blessures
Je suis l'artiste qui danse sur mes mélodies
Tu sais, les flammes sont mes flammes
La fumée de mon volcan
Chante avec moi sur mes peines et ma tête qui m'a oublié et mon cœur qui a pleuré
Je suis le juge et l'avocat
Et celui qui a prononcé ma peine de mort
Même mes médicaments dans ma maladie, je veux ma séparation et sa souffrance dans mon conflit
Mon feu et mon gris
Ma récolte et ma moisson
Je saigne et je suis le bourreau
Ma blessure et mon encre
Ma tristesse et mon cœur
Je me suis rapproché et ça a empiré
C'étaient mes rêves
Un tapis et rien devant moi
Ils se sont envolés comme des colombes
Et ils ne m'ont pas rendu mon salut
J'ai rassemblé mes débris
Avec lesquels j'ai construit mes idoles
Et j'ai marché dans mon obscurité
Seul dans ma foule