Naturträne
Nina Hagen
Larme de la nature
La fenêtre ouverte présente
Des nuages de moineaux qui volent
Le vent souffle, mon nez gèle
Et quelques pots d'échappement pétaradent
Ah ! Voilà le soleil qui se couche !
Rouge, avec de l'or, c'est comme ça qu'il faut que ce soit !
En regardant la rue en bas
Un visage familier me revient en tête
Tout à coup, j'ai le cœur lourd
Il me suffit de voir des oiseaux voler
Et quand mon regard s'élève vers le ciel
L'âme aussi souffre, comme c'est beau !
La nature au crépuscule, ville silencieuse
Âme brisée, les larmes coulent
Tout ça me fatigue sacrément
Et je continue simplement à pleurer.