Le Mamme
Toto Cutugno
Les Mamans
Deux grands bras
pour m'abandonner dedans
si la nuit j'avais un peu peur
Des yeux profonds
pour lesquels j'étais un livre ouvert
sans dire même un mot
Elle avait mille façons douces de me réveiller
quand je ne voulais pas aller à l'école
Et je me demandais en regardant ses pieds
pourquoi cet ange ne vole pas
Les mamans rêvent
les mamans vieillissent
les mamans s'aiment
mais elles t'aiment encore plus
Et si petit
j'aurais affronté le monde
malheur à celui qui s'approche et qui la touche
Et ces mots doux
comme ces gâteaux au four
qui mettaient l'eau à la bouche
Elle me remontait les couvertures jusqu'au nez
s'il pleuvait j'avais un peu peur
Et je plongeais dans son lit
à bras ouverts
à chaque coup de tonnerre fort elle me serrait
Les mamans rêvent
les mamans vieillissent
les mamans s'aiment
mais elles t'aiment encore plus
Les mamans regardent le ciel
un avion
et ce train sur la voie
Elles parlent et rêvent de leur fils
qui est loin
devant une photographie
Les mamans pleurent et s'essuient
les lunettes
pendant que les années s'en vont
si tu penses à quand elles te tenaient par la main
on dirait hier, quelle mélancolie
Les mamans rêvent
les mamans vieillissent
les mamans s'aiment
mais elles t'aiment encore plus
Les mamans rêvent
. . . . .
les mamans vieillissent
mais elles t'aiment encore plus
Les mamans rêvent
les mamans vieillissent
les mamans s'aiment
mais elles t'aiment encore plus